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il y a 6 ans
Je me suis réveillée très tôt, bien avant, en tout cas, que l’alarme ne se déclenche sur mon téléphone portable. J’avais d’ailleurs très peu dormi, tellement j’étais surexcitée. C’était aujourd’hui ma première journée de travail avec Julie. Ce lundi matin était pour moi le début d’une nouvelle vie, une vie dont j’avais rêvé. Nous nous étions vues samedi après-midi, on avait passé toute l’après-midi ensemble, on avait commencé par planifier la répartition des tâches entre nous deux, ça avait fini avec du sexe. Mais avec Julie, je l’avais bien compris quand j’avais fait mon stage avec elle, ça finissait toujours avec du sexe.
J’avais pensé, quand elle m’avait dit : « Je te prendrais volontiers comme associée, je suis débordée », qu’il s’agissait d’une formule. En regardant le planning qu’elle avait tracé pour moi, j’avais bien compris qu’effectivement, avant que je ne la rejoigne, elle avait des demandes auxquelles elle ne pouvait donner suite. Il lui aurait fallu des journées de vingt-quatre heures mais sans dormir. Elle m’avait donc fait un emploi du temps, copieux, mais le sien, aligné à côté du mien, était aussi copieux.
En ce samedi après-midi, elle m’avait reçu chez elle, dans une superbe nuisette rouge vif, une robe de chambre assortie sur les épaules. Quand elle s’était assise, la robe de chambre, qui n’était pas fermée, s’était ouverte. La nuisette tenait à ses épaules par deux fines bretelles, et sa poitrine lourde tendait le satin que ses aréoles et ses tétons marquaient de leur empreinte. Je me suis dit qu’il me suffirait de passer mes deux index sous les bretelles pour faire descendre la nuisette, et dévoiler sa poitrine. Ses seins, dans leur volume, autant que leur fermeté, me fascinaient. Elle m’avait déjà laissé les prendre des doigts et de la bouche, mais je ne m’en lassais pas. Son corps était une D r o g u e à laquelle j’avais besoin de revenir constamment, et dont je ne me lasserais sans doute jamais. A ma visite précédente, lorsqu’on s’était mis d’accord sur un partenariat, elle m’avait fait m’étendre, en me disant : ‘Je vais te faire quelque chose que personne ne t’a jamais fait, et personne ne te fera jamais sauf moi . Tu y repenseras quand tu seras seule.’
Elle était venue sur moi, avait baladé sa langue sur mes lèvres et sur mon clitoris, avant de sortir l’un de ses seins de son soutien-gorge. Son téton était à moitié dressé, mais elle en avait parfait l’érection en le ramenant vers sa bouche et en le suçant doucement.
— C’est un spectacle qui te plaît, avait-elle constaté, en laissant le sein revenir à sa position initiale. Si tu voyais comme tu mouilles… Ça dégouline de toi…
J’avais eu envie de lui répondre que je me sentais effectivement ouverte et coulante. Attendant qu’elle vienne sur moi. Ce qu’elle avait fait. Saisissant son sein, elle était venue appliquer son téton sur mes lèvres, et elle m’avait caressé avec. Elle avait bien raison. Personne ne m’avait jamais fait ça avant, et ne me le referait sans doute. Je m’étais mise à gémir… Ça m’envoyait du feu dans le ventre, et je coulais tellement que j’avais l’impression de me faire pipi dessus…
Elle s’appliquait bien, collant à mes chairs, mes lèvres, leur pourtour, s’écartant un peu puis revenant, avant de finalement remonter sur mon clitoris. J’ai baissé les yeux et vu une image qui devait me hanter et revenir tourner dans mon esprit quand je me masturbais : deux morceaux de chair l’un contre l’autre, mon clitoris sorti de sa gaine, et son téton. Elle m’avait frottée jusqu’à ce que j’explose dans un orgasme, mais ne s’était pas arrêtée là. Elle a fourré son sein dans mon sexe, comme elle l’aurait fait avec une queue, si elle en avait eu une, et elle s’est mise à me baiser avec, allant et venant. C’était une drôle de manière d’être remplie, tellement différente, mais c’est justement cette différence qui m’a mise sur la voie de nouveaux orgasmes, jusqu’à me faire exploser.
Un bon souvenir, mais je sentais que ce samedi il y en aurait d’autres. Et ce d’autant que, quand elle s’était assise, la nuisette avait remonté jusqu’à son ventre, me laissant voir ses cuisses pleines et sa chatte, chatte de vraie rousse soigneusement taillée, avec ses lèvres sorties d’elle. J’avais une envie folle d’y mettre les doigts, la langue, mais j’ai préféré sagement regarder nos emplois du temps respectifs, bien consciente toutefois qu’elle savait à la fois que son sexe était visible, même si elle ne me le montrait pas volontairement, et que je le matais. Je n’étais d’ailleurs guère discrète, mais j’étais trop fascinée. Julie me faisait perdre le contrôle.
— Je vais prendre des clients nouveaux, qui m’ont déjà demandé d’intervenir, mais dont je n’avais pas le temps de m’occuper. Toi, je vais te donner ceux que je connais depuis longtemps, mais qui auront envie d’un changement. Je suis petite et rousse, tu es grande et brune, on a des manières d’être, de faire, totalement différentes. Ça sera bien. Voilà l’emploi du temps que je t’ai concocté. Tu me dis si ça te convient ou pas… Ça te fait une semaine chargée, mais ce n’est pas mieux pour moi. Ah, et au fait… Si tu veux en savoir plus sur nos clients, et c’est sans doute une bonne chose, regarde dans cette boite. Je fais des fiches, de simples fiche bristol.
J’ai attrapé la boite en bois, je l’ai ouverte. Dedans, classées par ordre alphabétique, un nombre impressionnant de fiches grand format. Ce qui l’était tout autant, impressionnant, c’était le nombre de détails qu’elle avait marqué, sur les goûts, les passions et les obsessions de ses clients et clientes.
J’ai essayé de faire coïncider les noms avec les fiches. Elles étaient très pratiques, finalement.
— Tu ne seras pas déçue. Je t’ai réservé les cas les plus intéressants.
— Tous sont intéressants, c’est du moins ce qu’il m’a semblé quand j’ai fait le stage avec toi.
— Bon, tu es d’accord, finalement ?
— Ça me va très bien.
Son regard a accroché le mien, et elle m’a souri.
— Une nouvelle ère démarre pour nous deux. A deux on sera plus efficaces, plus fortes. Je suis vraiment contente que tu m’aies rejointe.
Le travail, c’était fini. On allait passer à autre chose. Je n’attendais que ça. Nos bouches se sont accrochées, nos langues aussi, en même temps que mes doigts venaient à la rencontre de son sexe nu, et le caressait doucement. Il était encore sec quand mes doigts et son intimité ont fait contact, mais la situation a très vite évolué, et du liquide a coulé sur ma main. Dans un mouvement simultané, elle avait porté sa main sur ma vulve. Entre mon sexe et ses doigts, il y avait le tissu de mon pantalon, et celui de mon slip, mais j’ai bien senti sa caresse. Et ce qu’elle a senti, c’était que les deux tissus étaient imbibés de mes sécrétions vaginales. Ça faisait un bon moment que je coulais ainsi, en fait depuis que je m’étais calée près d’elle. Julie me faisait énormément d’effet et ce n’était sans doute pas près de changer.
On s’est caressées mutuellement, nos doigts tournant sur nos sexes de manière impudique et intime… Je l’ai sentie se dilater, ses lèvres gonfler, son clitoris se durcir. Si j’avais pris de l’avance, elle mouillait maintenant autant que moi.
A ma grande surprise, alors que je pensais qu’on allait se faire jouir mutuellement, elle s’est écartée et levée. Elle a disparu quelques instants. Elles avaient les aines et les cuisses pleines du jus qui coulait d’elle. Je me suis demandée pourquoi elle s’éclipsait. J’ai compris quand elle est revenue avec la main serrée par un gant. Mais un gant d’un type spécial. Il était en latex, blanc, couvrant sa main jusqu’au poignet. Rien de plus banal. Ce qui l’était moins, c’était la manière dont deux doigts, l’index et le majeur, avaient été remplacés par ce qui ressemblait fortement à un pénis, long et épais, se prolongeant sur une quinzaine de centimètres. Je n’avais jamais vu ce genre de gadget. Mais rien ne me surprenait de la part de Julie, et j’aurais été déçue si ça n’avait pas été le cas.
Elle est venue s’accroupir entre mes cuisses. Elle a posé le gant au niveau de mon genou, et elle m’a demandé :
— Tu as envie ?
La réponse, elle la connaissait déjà, mais j’ai quand même acquiescé d’un grognement. Elle a alors commencé à faire remonter le membre de plastique le long de ma cuisse. Elle est venue caresser mon aine. Je sentais la dureté du gode, la rondeur de la tête alors qu’elle la baladait sur mes lèvres.
J’ai gémi. C’était très différent d’un gode classique, qu’elle aurait simplement tenu entre des doigts. Il faisait partie de sa main, et elle pouvait le guider avec un maximum d’efficacité. Le prolongement de sa main, en fait.
Elle a pénétré en moi. De sa main libre, avec frénésie, elle se frottait. Cette expérience la troublait autant que moi.
— J’ai trouvé ça l’autre jour dans un sex-shop, j’ai pensé que ça te plairait autant que ça m’a plu. J’ai eu raison ?
— Hon, j’ai répondu.
Elle est rentrée en moi centimètre après centimètre. Je m’étais déjà souvent pénétrée avec des godes, et des filles, Julie aussi, pendant ma semaine de stage, m’avaient déjà prise avec un gode, qu’il soit accroché à leurs hanches, ou qu’elles le tiennent simplement, mais cette fois, c’était différent. Même si ça n’était pas vraiment le cas, parce qu’elle ne pouvait pas rentrer ET le gode ET sa main, c’était un ensemble qui glissait dans ma muqueuse, et cette idée était diablement excitante. Elle s’est enfoncée aussi loin qu’elle le pouvait, la tête de la queue blanche venant taper contre mon utérus.
Je sentais, derrière l’imitation de la queue, ses doigts. Elle est lentement ressortie. Si le pénis frottait contre mes muqueuses, les doigts, à travers le gant, me caressaient aussi. J’ai très vite senti le plaisir monter en moi, et j’ai joui plusieurs fois, sur des rythmes différents, qu’elle aille vite ou plus lentement, jusqu’à ce que je ne sois plus qu’un morceau de chair épuisé sur le fauteuil, cuisses ouvertes, sexe sec d’avoir trop joui, douloureux de trop de spasmes. Si elle se caressait frénétiquement, elle a eu un geste qui m’a troublée, et qui aurait sans doute déclenché un ultime orgasme chez moi si j’avais encore eu de l’énergie : elle s’est basculée en arrière, et elle a planté le gant en elle, le faisant aller et venir. Le premier orgasme est monté très rapidement. Elle a hurlé, mais continué de se besogner, faisant se succéder les moments de jouissance jusqu’à ce qu’elle soit comme moi, un corps pantelant.
De bons souvenirs, auxquels je repensais en reprenant conscience… Je dormais nue. Je m’étais réveillée allongée sur le dos. J’ai glissé la main le long de mon torse, pour arriver à mon sexe. Est-ce que j’avais fait des rêves érotiques ? Me souvenir de ce qui s’était passé samedi ? Mon excitation de démarrer une nouvelle vie ? Mes chairs intimes étaient gorgées de s a n g . Je me suis trouvée toute gonflée, et la pellicule huileuse qui coulait sur moi disait clairement mon excitation.
J’étais prise entre des envies contradictoires. Me masturber, comme je le faisais si souvent le matin, pour me soulager. Aller retrouver Julie, qui ferait peut-être quelque chose pour me faire du bien, avant qu’on se mette au travail. Attendre que ce qui se produirait avec mes clients me procure un apaisement. Mais je n’avais aucune certitude quant à ce qui se produirait avec Julie, ou avec les clients. Il valait mieux profiter du moment présent. J’ai appuyé sur mon clitoris, et je me suis faite jouir, pas vraiment surprise que ça monte si facilement, ni d’avoir envie, après le premier orgasme, d’un deuxième, et ainsi de suite. Au quatrième, et dernier, plusieurs jets de sécrétions sont sortis de moi, dans la v i o l ence d’une éjaculation, ce qui ne m’arrivait que quand j’étais très excitée.
Je suis passée sous la douche, ai pris mon petit déjeuner. Ensuite, je me suis préparée. J’ai hésité entre plusieurs tenues. Je voulais être sexy mais aussi porter des vêtements confortables. Si je devais avoir une journée chargée sur le plan sexe, il n’en demeurait pas moins que je devais AUSSI faire le ménage. J’ai finalement opté pour un leggins qui collait à mes formes, un T-shirt et une veste de survêtement portés sur un soutien-gorge rouge et une culotte blanche. Au moment de partir, j’ai baissé mon leggins, ma culotte et parlé à ma chatte :
— Bon, il va falloir que tu te calmes un peu, j’en ai assez de te voir comme ça toujours excitée, ouverte et suintante, avec ce clitoris sorti, c’est obscène. Il y a des moments, tu es plus discrète.
Mais elle n’avait pas vraiment envie de m’écouter.
Je suis partie rejoindre Julie. Travailler avec elle, c’était mon rêve depuis que j’étais toute petite. C’était quand elle avait côtoyé, d’une manière intime, ma mère, quand j’étais petite, que j’étais tombée amoureuse d’elle. Pourquoi est-on fasciné par quelqu’un ? Il y a toujours une part d’irrationnel, même si je pouvais donner des raisons très précises à la fascination que j’éprouvais pour elle, et qui ne m’avait jamais quittée, alors même que ne plus la voir aurait du éteindre le feu. Il y avait des facteurs sur lesquels je pouvais parfaitement mettre le doigt, c’était le cas de le dire, d’autres à n’en pas douter, étaient plus mystérieux, tenant plus au fameux ‘parce que c’était lui, parce que c’était moi’, même si je ne doutais pas que, d’autres, en fait tous ceux qui la voyaient au quotidien, étaient absolument fascinés par Julie.
Ce qui m’avait d’ailleurs inspiré une admiration amoureuse, chez Julie, les premières fois où je l’avais vue, en compagnie de ma mère, c’ avait été ce qu’il émanait d’elle plus que d’autres éléments que je n’avais remarqué que plus tard. Elle dégageait une assurance tranquille qui m’avait réellement impressionnée. Moi qui me sentais maladroite, gauche, je me disais souvent que j’aurais aimé être comme elle. A la voir, on avait l’impression, qui se transformait vite en certitude, qu’elle n’était intimidée par aucun problème. Que quoi qu’il arrive, elle ferait face. Ma mère était tellement loin de cela. Julie était devenue mon héroïne.
L’autre aspect, plus trouble, avait concerné ses charmes. Julie se baladait souvent en petite tenue, voire à poil, peu complexée devant moi. Même dans cette période de pré-puberté, et même si la sexualité était un concept vraiment très vague pour moi, j’avais été troublée par ses charmes. Très vite, je m’étais non seulement attachée à elle, mais j’avais aussi rêvé d’être comme elle. M’identifiant à elle au point de souhaiter exercer la même profession.
Quand ma mère et elle s’étaient séparées, j’en avais conçu un profond chagrin. Sans que cela n’atténue en rien ce que je ressentais. Je m’étais fait un double serment, la retrouver, et plus tard exercer la même profession qu’elle.
Parfois, quand je me promenais dans la ville, je croyais apercevoir sa silhouette sans savoir si c’était un mirage, ou si c’était réellement elle. Je prenais ça comme un encouragement du destin.
Je me disais qu’un jour elle serait mon amoureuse comme elle avait été celle de ma mère. Ma mère n’arrivait pas à comprendre pourquoi je souhaitais devenir auxiliaire de vie, alors que mes excellents résultats me permettaient de viser plus haut. Je lui avais expliqué que mon ambition était de viser plus haut, de créer une entreprise, et pas seulement d’être à mon compte, et que dès que je le pourrais, je compléterais avec des BTS commerce. Cela avait paru la rassurer, et c’était ainsi que je m’étais un jour trouvée à aller taper à la porte de Julie. Comme un rêve enfin réalisé.
J’ai débarqué chez elle très tôt. Elle est venue m’ouvrir, les cheveux encore mouillés, les essuyant avec une serviette, aussi nue qu’au jour de sa naissance. L’épaisseur de son corps, sa chaleur, m’ont percutée de plein fouet. J’ai senti que mon sexe qui n’était ni clos ni au repos se rouvrait, se dilatait, que le feu s’installait dans mon ventre, en même temps que je souillais ma culotte en lâchant des traits de sécrétion. Mais j’aurais été bien incapable de me maîtriser. A cet instant, j’aurais voulu tout. Mille scenarii s’écrivaient dans mon esprit. Simplement la prendre contre moi, pour sentir la chaleur de son corps m’envahir, quant bien même je la percevais puisque nous n’étions qu’à quelques centimètres l’une de l’autre, prendre sa bouche, sentir sa poitrine s’écraser contre moi, ou encore tomber à genoux, et venir caresser de la bouche ce sexe que je voulais connaître par cœur, l’apprendre des doigts, de la bouche, des yeux, pour pouvoir, dans le vide ou dans la nuit, de nouveau l’esquisser, retrouver son goût quand nous serions définitivement séparés.
Au lieu de cela, je lui ai simplement dit :
— Je suis prête pour cette première journée.
— Viens, on a le temps de manger un croissant avant, et de boire un café. J’en ai pris à la boulangerie en bas de la côte, je n’en ai jamais mangé de meilleurs. Il vaut mieux prendre un bon petit déjeuner, il y a de grandes chances que tu ne puisses pas manger à midi. On déborde très vite, et il faut passer la pause déjeuner.
Elle s’est habillée devant moi, ce que j’ai trouvé aussi, sinon plus troublant qu’un strip-tease. Elle a commencé par une paire de bas auto-fixant. J’aurais été bien incapable de détourner le regard. Le nylon couleur fumée prenait lentement possession de son pied. Elle l’a remonté le long de sa jambe, prenant tout son temps. Elle m’a regardé et a souri :
— Je te plais tant que ça ?
Je me suis surprise à lui répondre :
— Je pourrais passer des journées et des nuits à te faire l’amour, de toutes les manières que tu peux imaginer, et même de celles que ni toi ni moi ne pouvons imaginer, sans jamais me lasser. Je ne fais que penser à toi, à tes yeux, à ton visage, à ton odeur, à ton corps, à tes seins, à ton cul, à ta chatte…
— Ça tient de la déclaration d’amour, dis donc, m’a-t-elle répondu, alors qu’elle ajustait la partie élastiquée du bas sur sa cuisse.
Je me suis sentie rougir. Elle n’a rien rajouté, et a ajusté l’autre bas sur sa cuisse. Elle a gainé ses seins d’un soutien-gorge noir, qu’elle a attaché dans son dos, puis elle a fait passer par-dessus ses épaules une robe noire qui tombait impeccablement sur sa silhouette, la mettant en valeur. Elle a fini par des bottes à talons aiguille, noires, luisantes, bien cirées, dont elle a gainé ses jambes avant de remonter le long zip qui permettait de les faire tenir.
On a pris notre petit déjeuner ensemble.
— Tu as ton emploi du temps, et tous les accessoires ?
— On avait tout calé samedi, rien n’a changé, non ?
Cinq minutes plus tard, on était chacune devant notre véhicule. Au moment où j’allais pour m’installer à l’intérieur, elle m’a appelé :
— Solène ?
Je me suis rapproché d’elle. Elle a soulevé sa robe, me dévoilant son ventre nu.
— Embrasse mon sexe, comme ça je passerai une bonne journée. Et ça te portera chance.
Je me suis pliée en deux et je suis venue poser ma bouche sur ses lèvres au repos, celles de son sexe, pour un baiser. J’allais m’éloigner, mais elle m’a rattrapée, et elle m’a rendu la pareille. Son baiser sur moi a été une brûlure qui a remonté dans mon ventre.
— Ta chatte est ouverte et mouillée… Dommage qu’on n’ait pas le temps, sinon je m’occuperais de toi. Allez, bonne journée.
Je me suis mise au volant, en repensant à ce qu’elle m’avait déjà fait, ce qu’elle pourrait me faire, et ce que j’aimerais qu’elle me fasse. J’ai senti que je mouillais sérieusement ma culotte. J’allais toutefois pouvoir soulager la tension qui m’habitait dans les heures qui suivaient.
Mon premier rendez-vous m’a amenée dans les quartiers riches de la ville. Je n’avais pas pris la fiche avec moi, pas besoin, je connaissais le texte par cœur. J’avais une mémoire photographique, un don qui m’avait aidé pendant que je faisais des études, me permettant d’assimiler rapidement ce qui ne me passionnait guère. Je me souvenais donc parfaitement du texte :
Patricia N. Femme de pédiatre. Son mari est l’un des praticiens réputés du département. Il part tôt le matin, et rentre tard le soir. Comme pas mal d’autres, Patricia a épousé très jeune un homme qui avait quelques années de plus qu’elle pour son argent. Issue d’un milieu modeste, elle avait pour elle son charme. Elle a 45 ans aujourd’hui, son mari 55, c’est toujours, et plus que jamais sans doute, une très belle femme. Elle s’ennuie, mais évidemment, pour rien au monde elle ne divorcerait. Son mari rapporte énormément d’argent à la maison, et lui permet d’avoir une vie aisée. Ils vivent dans une très belle maison avec un grand terrain au sud ouest de la ville. Elle aime les filles, elle m’a confié qu’elle descendait souvent en lever dans les bars de la ville, dans la journée, et qu’elle les ramenait chez elle pour les baiser jusqu’à plus soif. Elle aime aussi être dominée. Ces derniers temps, on est partis là-dessus. Elle a des instruments dont tu pourras te servir.
J’ai pris une petite route qui cheminait entre des villas pas f o r c é ment très luxueuses, mais qui avaient du coûter beaucoup d’argent. Ma première cliente. Je sentais en moi un mélange d’excitation et d’appréhension.
La villa de Patricia déparait des autres par une architecture moins classique. Elle montait sur trois étages, et était faite de beaucoup de verre et d’un peu d’acier. On pouvait voir, mais sans aucun doute aussi être vu. En me garant, j’ai aperçu une silhouette au deuxième étage, une femme blonde, qui tirait sur une cigarette. Le temps que je me gare, que je remonte l’allée qui conduisait à la maison, et je l’ai trouvée face à moi.
La fiche ne mentait pas. Patricia était vraiment une très belle femme. Son milieu de quarantaine n’avait certainement en rien affadi ses charmes, mais au contraire les avait portés à une sorte de perfection. Difficile de la regarder sans avoir envie d’elle. Son visage était sinon parfaitement dessiné, du moins d’une manière exceptionnellement harmonieuse, et elle avait de magnifiques yeux bleus, qui m’ont toutefois intrigué. On y lisait des émotions changeantes. Il n’y avait rien de stable en elle. Elle était certainement névrosée, et les années qui passaient n’avaient pas amélioré cet aspect de sa personne.
Elle portait un simple chemisier, entrouvert sur un soutien-gorge qui tenait une poitrine qui n’était pas exagérément développée, et une jupe noire courte et collante, qui laissait voir des jambes magnifiques, gainées par un collant sombre. Elle avait des escarpins avec des talons d’une dizaine de centimètres qui l’allongeaient et la cambraient.
— Vous êtes envoyée par Julie ?, m’a-t-elle demandé, d’une voix sèche, sans un sourire.
— Je m’appelle Solène.
— Très bien. J’espère que vous ferez un travail propre, comme elle.
Elle m’a laissée rentrer. L’accueil était on ne peut plus froid. Ça n’était pas gagné. Elle s’est tournée vers moi et m’a dit d’un ton sec :
— Je doute que tu sois aussi efficace que Julie, mais on va quand même faire un essai. Si ça ne me convient pas, c’est Julie qui reviendra la prochaine fois. Compris ?
J’ai acquiescé. C’était une femme qui était habituée à commander. Ce n’était pas étonnant, vu son statut social.
— Je veux que tu fasses le ménage du living. Ensuite tu me pisseras dessus. Si tu as besoin de te remplir la vessie, il y a tout ce qu’il faut à la cuisine. Après, tu me mettras ma laisse et tu me feras faire le tour du jardin. Et pour finir tu mettras le costume posé sur la table et tu me prendras avec un gode-ceinture. Tu as bien compris ?
— Oui, madame. Ça fait une matinée bien remplie.
— Mais tu es là pour ça, il me semble. Et toi et ton amie vous êtes grassement payées.
On a traversé le hall. Elle a désigné la cuisine, en passant, puis elle m’a emmenée dans l’immense living. Un escalier sur la gauche conduisait aux chambres. Les immenses baies vitrées inondaient les lieux de lumière. Un lieu vraiment agréable à vivre. Un aspirateur m’attendait, déjà branché, avec une rallonge. Sur une grande table, d’autres objets qui eux n’étaient pas au premier abord destinés au ménage, un collier avec une longue laisse enroulée sur elle-même, une ceinture pour fixer un gode, et une collection de ceux-ci, de différentes formes et de différentes couleurs. Et puis il y avait ce costume, avec des tâches noires et blanches. Je l’ai déplié. Il imitait un pelage de chien. Il y avait même une tête, cartoonesque, mais aux yeux vides.
Elle m’a ordonné :
— Je veux voir ce qu’il y a sous ces vêtements. Je connais le corps de Julie par cœur, le tien m’est inconnu.
— Il ne tient qu’à vous, madame.
A ce moment, j’avais complètement oublié Julie, et mon envie d’elle. J’avais basculé sur autre chose. La beauté de cette femme me troublait, et son attitude m’excitait. Elle a tourné autour de moi, venant poser le bout de ses doigts sur mon visage, comme si c’était pour elle une manière à la fois d’apprendre mais aussi de découvrir mes traits.
— Tu as un très beau visage a-t-elle concédé. Je ne sais pas où Julie a été te chercher.
— On se connaît depuis longtemps.
Elle a glissé la main dans mon chemisier, venant caresser mes seins à travers mon soutien-gorge.
— Tu as une belle poitrine, a-t-elle admis. Des seins lourds. Les miens sont petits, trop petits sans doute.
— Chacun a son charme, lui ai-je fait remarquer.
Elle a attrapé l’élastique qui tenait mon leggins à ma taille, et elle a tiré pour le descendre. Elle a amorcé un geste unique qu’elle a continué jusqu’à arriver à mes genoux.
— Mmmmm… Ça sent la chatte dans ce leggins… Et ta culotte est toute mouillée… Qu’est-ce qui t’excite ?
Comment aurait-elle pu comprendre ? Ça aurait été trop long à expliquer. Une succession d’émotions et de pensées différentes depuis le matin. La joie de démarrer une nouvelle vie, l’envie de Julie, et maintenant, à la fois son charme et la situation. Elle n’attendait d’ailleurs pas vraiment de réponse. Fascinée, elle est venue promener la pulpe de son index sur moi à travers la culotte que je sentais s’enfoncer entre mes lèvres. J’ai lâché un petit gémissement. A-t-elle pris ça comme un encouragement ? Toujours est-il qu’elle a écarté la culotte de ma chair…
— Une belle chatte… Tes lèvres sont sorties et couvertes de jus… Je vais te goûter…
Elle a baladé sa langue sur moi avec envie et avidité. Je n’ai pas pu retenir un long gémissement. Elle s’est retirée trop vite, alors que j’aurais aimé qu’elle me porte jusqu’à la jouissance.
— Montre-moi ton cul. Je suis obsédée par les culs des filles… J’aime leur forme, leur volume…
Obéissante, je me suis retournée. Elle a descendu mon slip jusqu’en dessous de mes fesses.
— Elles sont fermes et bien rebondies…Et tu as la peau douce…
Elle les a frottées doucement de ses paumes… Ça a fait monter de la chaleur dans mon ventre, et couler du liquide de mon sexe. Elle a finalement choisi de pauser ses mains bien à plat dessus, et de les ouvrir, pour pouvoir accéder à mon sillon. Elle est venue poser la pointe de sa langue en haut, là où la déchirure s’amorçait dans ma chair, et elle est descendue lentement. Ça m’a brûlé et j’ai senti que je crachais un grand jet de sécrétions, qui a poissé l’intérieur de mes cuisses.
Elle est finalement venue poser la langue sur mon anus, et elle a appuyé. Je ne pensais pas que c’était une zone aussi sensible. Elle a suivi les sillons de ma muqueuse. J’ai gémi sans fausse honte, inondant mes cuisses de mes jus. Je sentais qu’un orgasme montait dans mon ventre, et je n’ai même pas cherché à le retenir. Il a explosé en moi. Je me suis tendue. Il y a de très bons orgasmes, de moins bons, celui-là a été très bon. Je n’imaginais sans doute pas que je jouirais ici, ainsi, debout au milieu de ce living-room, sous la langue d’une femme que je connaissais à peine.
Elle s’est redressée.
— Tu as bien joui, a-t-elle commenté.
Et elle s’est éloignée, sans rien rajouter. J’ai cru deviner que le moment était venu de me mettre au travail. J’ai remonté mon leggins contre mes jambes trempées. J’avais envie de me masturber et de jouir encore, mais ce n’était sans doute pas le moment. J’ai pris l’aspirateur et j’ai commencé à le passer à travers la grande pièce. Il y avait une telle distance à couvrir que j’en aurais pour un moment.
Je l’observais du coin de l’œil. Elle est d’abord sortie fumer, en écartant une des baies vitrées. La chaleur est entrée dans la pièce. La lumière de cette belle journée de printemps dessinait sa silhouette d’une manière précise sous la robe. Elle tirait sur sa cigarette. Quand elle est positionnée de trois quarts, j’ai remarqué qu’elle avait un profil parfait, ce qui était plutôt rare. Me souvenant de sa requête, je suis partie dans la cuisine. J’ai vite repéré des verres. J’ai ouvert un grand frigo américain, je me suis servie deux grands verres d’eau. Le thé bu le matin chez moi avant de partir, plus le café en compagnie de Julie commençaient à peser sur ma vessie. Elle allait en avoir pour son argent.
Je suis revenue et j’ai fini de passer l’aspirateur avant d’épousseter mes meubles. Patricia s’était installée sur le canapé, me suivant du regard. Elle avait ouvert les jambes, et sa robe était remontée haut, dévoilant la quasi intégralité de ses jambes, ainsi que son pubis, simplement couvert par le nylon couleur fumée. Contrairement à certains autres collants, il n’avait aucun empattement pour masquer le sexe, et j’ai eu la première vision, troublante, de son intimité. Ses lèvres sortaient d’elles, dans leur dessin irrégulier, et le nylon brillait sur une large zone, rendu scintillant par ses sécrétions vaginales. Elle s’offrait à moi dans une manière de ne pas y toucher, avec un petit sourire, comme si c’était par négligence qu’elle s’était ouverte ainsi, alors que tout était mis en scène.
J’ai continué mon travail, de plus en plus difficilement, alors qu’elle rentrait, pour m’allumer bien sûr, dans des actes plus intimes. Comme j’aurais aimé le faire, son regard replié sur elle-même, m’ignorant totalement, elle a entrepris de caresser ses jambes, partant du mollet pour remonter lentement sur le nylon. La jupe était très haut, elle n’a même pas eu besoin de l’écarter quand elle a amené sa main gauche sur son sexe et qu’elle s’est mise à se caresser à travers le collant.
J’avais de plus en plus de mal à mener ma tâche à bout, mais je me suis concentrée. Elle s’est caressée avec régularité, faisant tourner sa main, dans un mouvement circulaire, sur son sexe. Ses lèvres se sont remplies de s a n g , gonflant, s’allongeant, son sexe s’ouvrant, et la zone brillante s’étendant. Elle a fini par me dire :
— Viens, le ménage est fini.
D’une manière presque suppliante, elle qui me parlait avec autorité une heure plus tôt.
J’ai posé mon chiffon, et je me suis approchée d’elle. C’était le bon moment, ma vessie était gonflée à exploser, et je n’aurais pas pu tenir plus longtemps.
C’était la première fois que j’allais pisser sur une fille. Pourtant, j’avais totalement confiance en moi. Autant parce que le stage que j’avais fait avec Julie m’avait fait comprendre que je devrais m’attendre à tout que parce que je me sentais portée par ma fonction et par le soutien de Julie.
Elle n’attendait que ça. Elle a amené ses doigts en haut de ses lèvres, sur son clitoris qui saillait, et elle s’est mise à le frotter. Le regard chaviré, elle m’a jeté :
— Vas-y, arrose-moi de ta pisse.
J’ai baissé mon leggins et ma culotte. Je pensais que ça allait sortir tout seul, mais à f o r c e de me retenir, j’étais bloquée. Patricia s’est redressée et, tout en continuant de frotter son clitoris, elle a fait tourner sa main sur mon ventre. Ça m’a libérée. Mon premier jet, puissant, mal contrôlé, a atterri en travers de sa robe. Elle a eu un petit rire.
— C’est bien, continue.
Je suis arrivée à mieux contrôler ce qui sortait de mon ventre, m’eff o r ç a nt d’envoyer des rasades plus courtes. J’avais comme objectif de la tremper, et la tremper partout. C’était apparemment ce qu’elle attendait. Tout en continuant de frotter son clitoris, elle s’est abandonnée sous ma miction. J‘ai trempé la robe, arrosé le collant, je suis venu sur son visage et ses cheveux. Je maintenais mon sexe ouvert de mes doigts et je m’eff o r ç a is d’ajuster au mieux le jet qui sortait de moi. Cette expérience m’excitait aussi, le meilleur témoin était sans doute mon clitoris, que je me suis surprise, baissant les yeux sur moi-même à trouver sorti et tout gonflé. Elle a appuyé sur son clitoris plus fort, et elle a éclaté dans un orgasme qui l’a faite crier.
Deux minutes plus tard, je lui passais le collier autour du cou. Avec docilité, elle s’est mise à quatre pattes. J’ai retroussé sa robe pour regarder son cul. Sa croupe était allongée, mais charnue, et dans cette position, à quatre pattes, on voyait tout. La marque de son anus, et sa vulve entre ses cuisses, toute gonflée.
— Une chienne montre son cul, tu dois en faire autant, je lui ai fait remarquer.
Je rentrais dans mon rôle avec une facilité qui m’étonnait. Je suis venue sur l’entrejambe du collant, et j’ai déchiré la couture qui le fermait, tirant sur les deux pans pour mettre ses parties intimes à nu. Mue par mes pulsions, j’ai amené ma langue et mes doigts sur elle. J’ai glissé deux doigts dans sa vulve. Elle était tellement ouverte que j’aurais pu y mettre la main entière. J’ai trouvé au bout de mes doigts une muqueuse délicate et souple, arrosée par les jus qui coulaient d’elle. En même temps, j’ai posé ma langue sur sa muqueuse anale, comme elle me l’avait fait. Elle avait chié le matin et ne s’était pas lavée, elle avait un goût fort et amer qui m’a plu.
— Allez, on va aller faire un tour dehors. Je suis certaine que tu as besoin de faire un petit pipi, toi aussi.
Docile, et avec une expression qui disait clairement que c’était ce qu’elle attendait, elle a aboyé. Un petit jappement, mais qui imite bien le chien. J’imaginais que ce n’est pas la première fois qu’elle faisait cela, et elle avait eu largement le temps de s’entraîner.
On est sorties à l’extérieur. Elle marchait à quatre pattes avec naturel. Mon regard traînait sur son cul offert. Dommage qu’elle ait envie de jouer à de tels jeux, je me serais bien contentée du plaisir simple de la fouiller des doigts et de la langue, pour lui faire enchaîner les orgasmes, en m’abreuvant des sécrétions coulant d’elle. Mais, après tout, c’était bien de s’ouvrir à de nouveaux horizons. D’ailleurs au bout de quelques minutes, je suis réellement rentrée dans le jeu. J’ai tiré un peu sur la laisse pour qu’elle s’arrête et je suis venue me placer devant elle, baissant mon leggins et ma culotte.
— Tiens, tu vas me donner quelques coups de langue, ça me fera du bien…
Elle s’est un peu redressée et est venue passer des coups de langue qui se voulaient plus animaux qu’humains, longs et appuyés, sur ma vulve. J’ai été un peu prise à mon propre jeu, ça m’a mis en feu… Je l’ai laissée faire un moment avant de la repousser, au bord de l’orgasme. Il fallait que je garde de l’énergie pour toute la journée, et il n’y a rien de plus épuisant que de jouir. Pour moi en tout cas.
J’ai défait la laisse, curieuse de savoir ce qu’elle allait faire avec un peu plus de liberté. Elle s’est mise à gambader, et est venue se positionner près d’un buisson. Son urètre est venu en avant, s’est dilaté, et a lâché un trait de pipi, puis encore un autre, qui sont venus frapper le vert vif du buisson. Elle a ensuite continué de gambader vers des plantes, une sapinette, un massif de fleurs qui se sont vus également copieusement arrosés. Comme moi, elle s’était bien rempli la vessie.
Quand elle a eu arrosé une bonne partie du jardin, elle est revenue jusqu’à moi, et elle a poussé un petit aboiement.
—Tu veux rentrer ma belle ?
Je me suis demandée si le jeu allait jusqu’à lui mettre de la pâtée dans une écuelle. Elle a aboyé.
— Tu as envie d’une bite ? La bite d’un bon toutou ?
Elle a aboyé encore une fois, ce que j’ai compris comme un oui. Je lui ai remis sa laisse, et on est repartis pour la maison. Elle est restée au pied du canapé, et elle a aboyé de contentement, en me regardant, pendant que je passais le costume. Il m’allait bien. Je l’ai ajusté sur mon visage. Il y avait un trou pour le nez, un autre pour la bouche, et un troisième pour les yeux. Un des miroirs de la pièce m’a renvoyé une image de moi nouvelle.
J’ai hésité entre plusieurs godes, en choisissant finalement un qui me plaisait bien, moyennement long, mais plutôt épais. Je l’ai calé dans le socle du harnachement que j’ai ceint autour de mes hanches.
Elle jappait de joie. Je me suis mis à quatre pattes. Elle m’a tourné le dos, me présentant son cul. Son excitation se voyait nettement à la manière dont elle était dilatée, et dont son liquide vaginal sortait. Ça dégoulinait sur le pourtour de son sexe, sur ses cuisses, et sur la moquette. Dans mon nouvel apparat, au dessus du trou qui me permettait de respirer, je bénéficiais d’un museau long pourvu d’une truffe. Ça a été tout naturellement que je l’ai poussé dans sa vulve. Elle en a été très surprise, lâchant une sorte de soupir, pendant que je faisais rentrer le museau en elle. Ça n’était pas aussi dur qu’une bite ou une queue, mais ça a paru bien lui plaire, à en juger par le petit cri qu’elle a poussé, avant de reprendre son souffle.
— Oh que c’est bon, elle a commenté… Fouille moi avec…
Je me suis mise à faire aller et venir le museau en elle. La matière synthétique a été vite trempée de ses sécrétions, qui ont dégouliné dans ma bouche. J’ai trouvé un rythme régulier, alternant, un coup de museau, aller-retour, et ma bouche sur elle, ma langue caressant et explorant son sexe. Elle a eu très vite un premier orgasme, sous ma langue, puis un autre, alors que le museau rentrait de nouveau en elle. Elle a éjaculé, ses sécrétions éclaboussant la peluche et mon visage.
— Mets ta bite en moi dedans, maintenant…Baise-moi comme un chien baise une chienne…
C’est curieux comme une tenue fait rentrer dans un personnage. Ma part d’animalité n’a sans doute jamais été aussi grande qu’au moment où je suis venue sur elle et où j’ai fait glisser ma queue de plastique dans sa vulve… Elle a hurlé, son hurlement déchirant le silence de la maison. A cet instant, je ne jouais plus un chien, j’en étais devenu un, mu par mon instinct, qui me disait de la prendre et de jouir en elle. Légèrement en aplomb au dessus d’elle, j’ai fait bouger la bite de plastique entre les lèvres de son sexe, allant et venant rapidement ou plus lentement.
Ce qui était terrible, et je m’en suis rendu compte à fur et à mesure, c’était que la queue lui procurait du plaisir, il n’y avait qu’à voir ce qui dégoulinait d’elle, mais elle m’en procurait aussi, parce que le socle reposait sur la partie supérieure de ma chatte, et chaque mouvement, le plus infime soit-il, avait un contre-effet sur mon clitoris. J’ai senti qu’un orgasme montait et je n’ai rien ait pour l’arrêter, criant, emportée par cette même puissance qui, quelques secondes plus tard, la faisait elle aussi hurler. Elle avait tellement perdu le contrôle de son corps que, de manière incontrôlée, elle s’est mise à faire pipi. Ce n’étaient plus de grands traits comme dans le jardin, l’urine a dégouliné le long de ses cuisses, sortant d’elle jusqu’à ce qu’elle se soit vidée.
Il était près de midi, je n’avais pas vu la matinée passer, quand j’ai quitté Patricia, après que nous soyons passées sous la douche toute les deux. Elle s’était changée, optant pour une autre robe avec juste un soutien-gorge (‘je mets rarement de culotte’, m’avait-elle confié, ‘j’aime me sentir libre’…) et moi j’avais mis le déguisement au linge sale, souillé qu’il était de ses sécrétions vaginales, et de sa pisse.
Elle m’a souri pour la première fois sur le pas de la porte.
— Julie ne m’a pas menti. Tu es vraiment très douée. Je craignais d’être déçue, ça n’a pas été le cas. A vendredi.
Elle m’a tendu une enveloppe épaisse. En marchant vers la voiture, je l’ai ouverte. Il y avait beaucoup plus que le tarif demandé par Julie.
Heureuse d’avoir donné satisfaction, j’ai repris la route, pour ma mission suivante.
Je suis arrivée en centre ville sur le coup de treize heures. Julie m’avait averti qu’elle ne mangeait souvent que le soir, car chaque intervention prenait plus de temps que prévu. Mais le petit déjeuner copieux du matin m’avait suffisamment calé.
La fiche était vide, alors j’avais posé des questions à Julie, qui m’avait donné une flopée de détails :
— Le foyer des travailleurs. Il est ouvert à toutes les personnes dès l’âge de 48 ans. Pourquoi 48 ans, je me suis toujours posé la question. Il ouvre tous les jours, y compris le dimanche, de 13 à 18 heures. La mairie l’a installé dans une maison qu’elle a rachetée. Dans ses multiples pièces, des gens d’un certain âge et même d’un âge certain se réunissent par affinités. Certains jouent aux cartes, d’autres au bridge ou aux dominos, d’autres s’initient à l’informatique, d’autres cuisinent.
Et puis il y a ce qui se passe derrière la porte verte.
Il y a deux ans, le maire adjoint délégués aux personnes âgées m’a demandé de prendre la suite de Marlène, une fille que je n’ai jamais connue, qui avait déménagé, et qui avant, s’installait là deux après-midi par semaine.
Un défi… Mais j’ai dit oui. Pour deux raisons : C’était bien payé, et puis j’ai toujours pensé qu’on avait le droit d’avoir une sexualité à tout âge. Nombreux sont ceux qui pensent que tout d’un coup, hop, il y a une sorte de frontière magique, et on n’a plus envie. Mais on a toujours envie. Seulement, plus de partenaire. Moi aussi, un jour je serai dans cette détresse. Alors si en attendant, je peux aider des gens à être moins déprimés… Je n’ai aucun racisme anti-âge.
Il était treize heures dix quand j’ai pénétré dans la grande demeure, mes talons aiguille résonnant contre le dallage. Un homme qui avait dépassé la soixantaine, calé dans l’entrée d’une pièce m’a jeté un regard avide. Je lui ai souri. J’ai remarqué qu’à mon passage, sa queue s’est tendue et a déformé son pantalon gris. Il devait avoir près de soixante-dix ans, mais il bandait encore. En passant, du bout des doigts, j’ai effleuré sa verge, que j’ai sentie dure sous l’étoffe. Il ne tarderait sans doute pas à me rendre visite derrière la porte verte.
J’ai avancé dans le couloir, glanant, par les portes ouvertes, des aperçus de ce qui commençait à se mettre en place. Des clubs d’activité apparemment suivis.
La porte verte était la toute dernière, au fond, à droite. Je l’ai poussée. Elle n’était pas fermée. C’était la plus vaste, un ancien salon. Comme dans les autres parties de la maison reconvertie, la pièce avait gardé du mobilier datant d’une vie antérieure : un divan, des fauteuils. Sur le coin droit, une grande cheminée. Il n’y avait évidemment pas de feu dans l’âtre à cette période de l’année, mais une pile de bûches, dans le coin gauche, était prêt pour le prochain coup de froid.
Sur la tablette de la cheminée, trônait, collée sur un cadre, une photo format poster d’une très jolie jeune femme, entièrement nue. Des photos plus petites étaient également disposées, dans des cadres. Je n’ai eu aucun doute. Il s’agissait de la fameuse Marlène, qu’ils devaient regretter amèrement. Et je les comprenais. Car elle était magnifique. Sur le cliché principal, sa beauté éclatait. Blonde, cheveux coupés mi-court, elle avait un visage aux lignes pures, éclairé par ses yeux bleus, et un corps attirant, offert dans son entière nudité. La photo d’elle, posée, avait été prise alors qu’elle était installée sur ce même canapé sur lequel je me suis installée. Elle ne portait pas le moindre vêtement, était légèrement penchée en avant, le menton reposant dans le creux de sa main, les jambes suffisamment écartées pour que l’on puisse tout voir d’elle. Elle avait une poitrine lourde, avec de larges aréoles, un ventre plat, des jambes élégamment dessinées, et niché au creux de son pubis, son sexe se dessinait, entrouvert sur ses lèvres.
J’ai essayé d’imaginer le contexte de cette prise de vues. Je voyais sans mal un ou plusieurs des hommes demandant à Marlène de poser pour eux quand elle était partie. ‘Il nous restera au moins ça.’ Et Marlène s’exécutant. Les autres photos, disposées sur la tablette étaient aussi des photos posées, dans des positions sans équivoque. Je les imaginais se masturbant en les regardant. Combien de temps s’était-il passé avant qu’ils n’aient l’idée de faire appel à Julie ? Entre ce qui s’était passé AVEC Marlène et SANS elle, les lieux devaient être avoir été maculés de sperme. Une femme de ménage devait venir faire le ménage dans les locaux, et passer ici en éprouvant, au choix, du dégoût, de la fascination ou les deux.
Je me suis calée sur le divan, attendant que l’un des hommes arrive, mon regard accroché aux clichés de cette fille que j’aurais aimé connaître, vraiment magnifique. Ça allait être dur de prendre sa suite, et de se mettre à sa hauteur.
C’est l’homme que j’avais croisé et effleuré qui est arrivé le premier. Il m’a fait un sourire hésitant. Je l’ai senti tout intimidé. Il devait avoir très envie, ou alors je lui plaisais énormément, car sa queue déformait tout autant, sinon plus, son pantalon. La porte était entrouverte, deux hommes ont suivi, quasiment dans le même âge. Ils ont refermé derrière eux.
— Je sais que ça va être dur de remplacer Marlène, je ferai ce que je peux, j’ai dit, sans doute aussi intimidée qu’eux.
Ils sont venus se mettre en cercle autour de moi. J’avais parfaitement conscience que dans les minutes qui venaient allait se jouer ma capacité à remplacer la fameuse Marlène… Ou non… Ce n’était pas le moment de m’effondrer… Julie ne m’avait pas fait de cadeau… Elle s’en serait tirée haut la main. Je manquais d’expérience, j’en avais parfaitement conscience. Ou alors elle avait tellement confiance en mes capacités qu’elle s’était dit que je m’en sortirais moi aussi.
J’ai porté la main vers le pantalon de l’homme qui m’avait accueilli. J’étais curieuse de découvrir à quoi pouvait ressembler ce qui tendait son pantalon.
C’était sans doute aller contre les préjugés concernant les personnes d’un certain âge que de trouver, dans son pantalon une queue en pleine érection, comme celle d’un jeune de vingt ans, une de ces érections, on le comprenait parfaitement, qui ne dégonflerait pas avant qu’il n’ait eu sa jouissance. Sa queue était magnifique, longue et dure. Je me demandais comment je réagirais face à un public plus âgé, mais l’envie qui m’a saisie ne m’a plus quitté de tout le temps où j’ai été là… J’ai caressé doucement la queue, bien chaude, la faisant encore durcir, avant de me tourner vers les deux autres hommes. L’un d’entre eux avait déjà mis sa queue à nu, à moitié durcie. Quelques frottements, et il était tout dur. Ça n’était pas le cas du dernier homme, dont la bite restait molle. Il a entrepris, sans que je lui demande rien, de se masturber, pendant que je prenais une queue dans chaque main.
Pendant que je m’occupais d’eux, plusieurs hommes sont venus d’une manière discrète et timide se positionner dans la pièce, curieux de savoir comment ça se passait avec cette fille qui n’était pas Marlène. Certains ont commencé à caresser leurs sexes. Ils avaient clairement envie. Depuis quand Marlène n’était plus là ? La vision de toutes ces queues roides m’a tourné la tête… C’était bien le drame des personnes d’un certain âge, des envies, mais plus personne pour les satisfaire.
La masturbation rapide du vieux qui avait du mal à bander a eu de l’effet, et il s’est mis à durcir. En quelques secondes, il a été tout dur. J’avais envie de prendre le sexe long et épais dans ma bouche, et j’ai cédé à ma pulsion. Je sentais que mon sexe coulait d’excitation, me trempant, et j’ai lâché de grands traits de sécrétions quand j’ai calé dans ma bouche une partie du sexe, le laissant d’abord immobile pour bien en éprouver la sensation, avant de faire aller et venir mes lèvres dessus, pendant que je masturbais les deux autres, prenant bien soin à ne pas les faire jouir trop tôt, pour qu’ils en aient pour leur argent. Le méat laissait passer dans ma bouche un liquide amer dégoulinant dans mon gosier. A l’arrière, un homme qui frottait une queue de belles dimensions n’a pas pu tenir très longtemps, balançant son sperme dans les airs. Honteux, il s’est éclipsé.
J’avais envie de goûter toutes les queues présentes, alors j’ai délaissé la queue la plus magnifique, pour passer aux autres, tournant, en suçant une pendant que j’en masturbais deux. J’avais envie de les surprendre, de faire mieux que la dite Marlène, même si je me demandais si cela était vraiment possible.
J’ai suivi mon instinct. Il est arrivé un moment où j’ai eu envie de les faire jouir. Leur semence n’était sans doute pas aussi riche ni aussi fournie que celle d’un homme de vingt ans… Mais on ferait avec…Tant que ça giclait… Je ressentais presque de la tristesse à ne plus avoir devant moi, dans ma bouche et dans ma main cette queue gigantesque qui me fascinait. Au dernier moment, j’ai décidé d’attendre, d’attendre encore. Il serait le fil rouge. Je me suis tournée vers ses deux compagnons. Ils étaient dilatés, rouges, et du liquide séminal coulait d’abondance… Je les ai masturbés avec vigueur. Ils ont poussé de petits glapissements, et la semence est sortie, arrosant mon visage. J’ai eu envie de leur demander si je faisais aussi bien que Marlène. Il fallait croire que oui, parce que derrière, deux types qui se branlaient ont balancé leur semence d’excitation.
Ils ont été remplacés par deux autres. J’ai mis mes seins à nu, et je les ai laissés les toucher. Ils l’ont fait avec délicatesse. La situation m’excitait sérieusement, moi qui avais pensé que je ne serais pas réellement intéressée. J’étais trempée entre les cuisses et ça dégoulinait le long de celles-ci. J’en ai pris un dans ma bouche. Le contact avec ma cavité buccale l’a fait jouir. J’ai laissé son sperme couler dans ma gorge, décidant d’en faire autant avec son copain. Je l’ai pris à moitié dans ma bouche, et j’ai frotté la partie inférieure de sa queue. Leurs semences se sont mêlées dans mon gosier.
J’en ai fait jouir sur mon visage, dans ma bouche, sur mes seins. Je me suis soudain rendue compte que le temps avait passé et que les ombres s’étaient allongées. La pièce s’était vidée, et il ne restait plus dans la pièce que moi et l’homme à la queue exceptionnelle.
A présent, je savais exactement ce que je voulais. J’ai été chercher l’un des préservatifs que j’avais nichés dans mon soutien-gorge. J’en ai défait l’emballage, et j’en ai gainé la queue distendue. J’avais peur que ça ne fonctionne pas, mais la queue est bien rentrée, à ceci près que je n’ai pas pu descendre le latex aussi bas que je le souhaitais.
Je me suis mise à quatre pattes sur le divan, et j’ai descendu mon leggins et ma culotte. Je me sentais ouverte et trempée. Prête à la recevoir. J’en avais plus envie que tout à ce moment.
— Bourre-moi, je lui ai dit simplement.
C’était cru, grossier, mais ça manifestait et définissait parfaitement ce que je voulais. Qu’il vienne en moi, me remplisse avec sa queue, s’il arrivait à tout rentrer, mais je ne doutais pas qu’il y arriverait, il n’y a rien de plus élastique que le vagin d’une fille, et qu’il bouge en moi pour me faire jouir.
Je n’avais pas imaginé en venant ici cet après-midi que les choses se passeraient ainsi. Pleine de préjugés, je me voyais m’eff o r ç a nt vainement de faire jouir des hommes incapables de bander…
Ce moment où il a glissé en moi, lentement, comme je l’avais souhaité, mais je ne lui avais pas dit… C’est peu de choses que de dire que ça a été bon… J’ai eu l’impression, mais je me trompais peut-être, qu’il avait pu effectivement rentrer TOTALEMENT sa queue en moi. J’avais une image en tête, qu’il me traversait totalement, que sa queue, rentrée par ma vulve, allait ressortir par ma gorge…
— Elle te donnait sa chatte, Marlène, ai-je demandé ?
— Non, elle ne la donnait à personne. Mais tu la remplaces avantageusement. Et pas que parce que tu me laisses rentrer dans ta vulve…
Il m’a fouillée longtemps, exactement comme j’en avais envie… Je me massais le clitoris discrètement… Le premier orgasme est arrivé par surprise, il a été suivi par un autre, et un troisième quand le sperme a rempli, saccade après saccade, la capote. J’ai longuement gémi.
Il s’est retiré de moi et a disparu, rentrant sa queue sans même avoir enlevé le préservatif qui la couvrait. Je me suis laissée aller en arrière sur le divan, soudain privée de toute énergie. Il était déjà presque cinq heures de l’après-midi, et j’avais encore une visite à faire. Mais il fallait que je prenne cinq minutes pour me reposer.
Une femme a fait son apparition. Une grande brune, dans la moyenne d’âge de la communauté présente. Elle avait pas mal de charme. Elle portait une robe colorée, jaune et bleue, habillée, avec des volants, qui lui arrivait aux chevilles. Elle avait une bassine avec de l’eau et des serviettes à la main.
— J’ai pensé que tu aurais envie de te nettoyer. J’amenais quelque chose à Marlène à chaque fois. J’espère que ça ne te choque pas.
— Au contraire, merci beaucoup.
J’avais encore le leggins et le slip aux chevilles, les seins nus, mais comme on était entre femmes, je n’ai pas jugé nécessaire de couvrir ma nudité. J’ai pourtant remarqué l’avidité dans son regard. Sans attendre, elle a trempé une des serviettes dans l’eau chaude, et elle est venue la promener sur mon visage, puis sur mes seins. C’était bon de se sentir nettoyée et purifiée ainsi, même si d’évidence, dans sa manière d’appuyer sur moi et d’insister, il était évident que c’était pour elle plus une caresse qu’un simple acte de nettoyage. Quand elle est descendue sur mon ventre, j’ai su que je n’avais aucune envie de l’arrêter. Je lui ai simplement dit :
— Il n’y a rien à nettoyer par là.
Ce à quoi elle m’a répondu :
— On trouvera bien.
Mais ce n’est pas avec la serviette qu’elle est venue sur mon ventre. Elle a plongé la bouche la première sur mon sexe en disant :
— Je ne peux pas vivre sans lécher une chatte…
Elle en avait certainement déjà léché pas mal dans sa vie. Dès le premier contact de sa langue sur moi, ça a été électrique. C’était certain, plus qu’une fille plus jeune, elle savait vraiment comment faire, une technique sans faille, et sans hésitation non plus, pour donner de la jouissance à une femme. Elle m’a travaillé sans relâche, d’une manière clinique et précise, passant de mes lèvres à mon clitoris, venant appuyer sur l’intérieur de mes muqueuses. Je venais de jouir, de manière intense, mais le plaisir est revenu en moi, et j’ai senti les orgasmes revenir, labourer ma chair et me faire exploser.
J’ai eu un orgasme particulièrement puissant qui m’a fait éjaculer plusieurs jets de liquide qui ont trempé son visage et sa robe. J’ai eu un peu honte, mais ça a paru lui plaire.
Après qu’elle m’ait arraché un dernier orgasme, elle s’est basculée en arrière, retroussant sa robe, les tissus qui couvraient ses jambes. Dessous, elle avait un slip rouge en dentelle qu’elle a descendu, dévoilant une chatte épaisse, qui ne produirait plus jamais de sécrétions, avec un énorme paquet de lèvres sorti d’elle, épaisses et obscènes, et un clitoris comme je n’en avais jamais vu. Devant moi, s’offrant à mon regard, elle s’est masturbée, jouissant debout.
J’ai quitté le foyer sur le coup de dix-sept heures trente. Cette première journée me faisait toucher la réalité du métier que j’avais choisi d’exercer. Oui, Julie avait amplement raison. Les journées étaient très longues et très fatigantes. Je serais bien rentrée me reposer, mais j’avais encore une cliente à voir.
Tout en roulant, j’ai mangé une barre chocolatée, pour tenter de retrouver un minimum d’énergie. Ma dernière mission me faisait un peu peur, car je craignais de ne pas être à la hauteur. Ce n’était pas parce que je m’en étais bien sortie avec le club de retraités que je serais bonne dans une situation plus particulière. Je me suis remémorée la fiche, que j’avais elle aussi machinalement photographiée.
Rachel F… 39 ans. Bisexuelle, elle aime le sexe, mais une seule pratique la fait jouir, avoir une main en elle. Ce qu’elle veut c’est être vraiment caressée à l’intérieur.
J’ai fini par me garer dans un quartier résidentiel de moindre envergure que celui de Patricia N… Mais le pavillon de Rachel, tout blanc, était plaisant, et ce d’autant qu’elle passait apparemment beaucoup d’heures à entretenir son jardin, magnifiquement agencé.
La voir apparaître a fait remonter en moi toute mon énergie. Je ne pensais pas finir la journée en ayant sous les yeux une fille aussi jolie. Blonde, avec d’immenses yeux bleus, et un corps parfaitement sculpté, elle a ranimé pas mal d’envies en moi. Elle m’a fait un immense sourire.
— Entre, je t’attendais. Julie n’a pas pu venir la semaine dernière, j’ai trop envie. Quand je le fais moi-même, ce n’est pas aussi bon.
Elle portait un simple short en jean qui la moulait de manière obscène, et un petit pull gris sous laquelle sa poitrine était libre, mais ses deux seins lourds semblaient parfaitement fermes, suffisamment en tout cas pour qu’elle puisse momentanément se passer d’un soutien-gorge. Avant de mettre mes mains en elle, j’avais déjà envie de les mettre sur elle.
Elle m’a entraînée dans un grand living.
— Je ne veux pas que tu fasses les choses à moitié. Je veux ta main bien enfoncée en moi, aussi loin que possible, et que tu me caresses bien à l’intérieur. Et je te préviens, quand je jouis, j’éjacule comme un homme.
— Ça sera parfait pour moi.
J’ai tendu les mains vers elle pour défaire le bouton qui tenait son short à sa taille. Dessous, contrairement à ce que je pensais, elle avait une culotte fuchsia, qui montait haut, et était bien tendue sur un mont de Vénus proéminent, à l’endroit où une tâche sombre s’élargissait de seconde en seconde. Elle avait du s’exciter toute seule en m’attendant, et le fait que j’arrive enfin avait décuplé son excitation.
J’ai commencé à descendre le short, non sans mal, car il était très serré, attaché à ses hanches, puis j’ai fait suivre le même chemin au slip, dévoilant un sexe imberbe, avec un pubis tout gonflé et des lèvres qui s’étendaient, luisant des sécrétions qui sortaient d’elle en abondance. J’aurais pu tendu à caresser son sexe, de la langue ou des doigts… Penser qu’il me fallait glisser ma main entière dedans… Un instant, je me suis demandée si j’allais y arriver. J’avais déjà goutté à de multiples facettes de la sexualité, encore plus pendant le stage avec Julie, mais je n’avais jamais encore fisté une femme. Au grand maximum j’avais glissé un, deux ou trois doigts dans le sexe d’une fille, m’en servant comme une sorte de bite, sans jamais chercher à rentrer plus profond, et à la ‘caresser à l’intérieur’, comme elle le disait si bien.
Elle s’est laissé basculer en arrière, sur le divan. J’ai suivi le mouvement.
— Je ne sais pas si Julie t’a expliqué comment je fonctionne. Pour mettre ta main dans mon sexe, tu n’auras pas besoin d’utiliser un liquide lubrifiant. Je me dilate énormément, tu verras. Simplement, il faut que tu prennes le temps de me caresser…
Le processus de dilatation avait d’évidence déjà commencé, car je commençais à voir son intérieur, tout rose. Je suis venue sur elle de la pointe des doigts. J’avais retrouvé ma certitude que j’étais, largement, capable de mener cette mission, comme les autres, à bien. Je suis venu balader ma main sur elle, dans un cercle large que j’ai resserré au fur et à mesure, englobant d’abord la surface de tout son ventre, et ses cuisses. Je voulais me démarquer de Julie qui, peut-être, mais je n’avais aucune certitude, venait directement sur son sexe. Ça a d’ailleurs paru la surprendre, mais elle a vite apprécié, à en juger par la manière dont elle s’est ouverte. Elle ne mentait pas, elle se dilatait d’une manière impressionnante. Je pouvais voir ses parois internes très loin, et même le renflement de son utérus. Je pourrais fourrer ma main en elle sans problème, et ce d’autant plus que du liquide coulait d’elle, comme une fontaine ininterrompue.
Pendant que je la caressais, ne me risquant pas encore à l’intérieur –c’était encore trop tôt, je voulais attendre, qu’elle en ait envie jusqu’à me supplier, ce serait meilleur, elle a retroussé son pull. Elle avait effectivement une poitrine lourde et bien faite, ça m’a fait la bouche sèche de la voir aussi volumineuse et ferme. Elle s’est mise à se caresser, appuyant sur les aréoles et les tétons.
— Je m’occupe du haut pendant que tu t’occupes du bas… J’ai besoin de me toucher les seins, c’est une zone très sensible chez moi.
Ça devait être effectivement le cas, parce que son clitoris a jailli de ses chairs intimes et s’est mis à s’allonger et à gonfler d’une manière impressionnante.
Il y a eu un moment où je me suis dit que les choses étaient effectivement, enfin, possibles. C’est venu tout seul. J’ai replié mes doigts, m’eff o r ç a nt de les recroqueviller. Mais ça n’a pas été très difficile de passer la barrière de ses lèvres et de me glisser en elle. On aurait même dit que sa cavité vaginale et mes doigts étaient faits pour s’emboîter. Elle a poussé un petit soupir, se basculant en arrière.
J’ai d’abord tâtonné, puis je me suis rapidement plus sentie à l’aise. Je suis venue explorer son intérieur, d’une manière un peu hésitante, puis j’ai pris mes repères et je l’ai vraiment caressée. Ça a eu l’air de lui plaire, parce qu’elle m’a jeté :
— Continue comme ça, c’est parfait !
Tout un univers s’ouvrait à moi, simple et complexe à la fois, avec contre la pulpe de mes doigts, les parois internes de son sexe, un univers lunaire, avec des creux et des pleins. Elle coulait sur moi, ses jus débordaient sur ses cuisses, le long de mon avant-bras, tandis qu’elle massait avec frénésie ses seins, finissant par les remonter vers sa bouche, et sucer alternativement l’un et l’autre de ses tétons, qui, déjà épais et longs, se sont encore allongés.
J’ai amené mon autre main sur son clitoris, et je me suis mise à le frotter. Il n’y avait pas de secret, et c’est sans doute la conjonction des trois, mon doigt sur son clitoris, ma main en elle, et ses tétons dans sa bouche qui ont fait que le premier orgasme est venu sur elle. Je l’ai senti monter, nettement, son corps agité par des spasmes. Elle m’a averti :
— Je vais jouir, mais ne relâche pas la pression ! Continue jusqu’à ce que je te dise d’arrêter !
J’ai obéi. Je ne m’attendais pas, quand son corps s’est tendu et qu’elle a crié, même si elle m’avait averti, à ce déferlement de liquide, qui malgré ma main en elle, a explosé, m’a giflée et trempée…J’ai continué de la caresser comme elle me l’avait demandé, et à chaque fois, elle a éjaculé ce liquide translucide issu du plus profond d’elle, nous trempant elle et moi.
J’ai relâché la pression quand elle m’a dit :
— Arrête, je suis à bout.
Ça a fait un bruit de succion quand je suis sorti d’elle. Ma main était recouverte de substances épaisses ou plus visqueuses.
— Tu veux prendre une douche ?
J’ai d’abord été tentée, mais, au moment de lui répondre oui, je me suis rendue compte, en jetant un coup d’œil à ma montre, qu’il était près de huit heures du soir, et que, plus que tout, j’avais envie de rentrer. J’avais envie de retrouver Julie, et j’étais vraiment fatiguée. Je ne pensais pas que la journée serait aussi épuisante.
— L’argent est sur la table, là, dans l’enveloppe. Ça a été très bien. Toi et Julie, vous avez chacune votre style. C’est bien que tu sois venue, ça m’a changé. L’idéal ce serait toi une fois, elle l’autre.
Je l’ai assurée qu’on allait arranger ça avec Julie, et j’ai ramassé l’enveloppe. En passant devant un miroir, je me suis vue, les cheveux sans forme, le visage humide, les vêtements trempés et déformés d’avoir ramassé du sperme et des sécrétions vaginales.
J’ai pris la direction de la maison de Julie. Elle m’a souri.
— Apparemment tu t’es donnée à fond.
Je lui ai tendu les enveloppes.
— Les clients ont apparemment été satisfaits. Voilà tout l’argent.
— J’ai eu plusieurs appels. Patricia ainsi que Jacques, le responsable de l’association. Ils ont été très satisfaits. Tu veux aller prendre une douche, pendant que je finis le dîner ? On va manger ensemble.
Une pile de billets m’attendait sur la table quand je suis sortie de sous la douche, propre, et changée avec les vêtements de rechange que j’avais ans la voiture.
— J’ai partagé les suppléments. Alors, tu es satisfaite de ce premier jour ?
— C’est le plus beau métier du monde, et il est encore plus parfait avec toi !
On s’est embrassées longuement, bouche à bouche, langue à langue.
Demain serait un autre jour, sans doute aussi intense, mais totalement différent.
Après avoir mangé, j’avais récupéré de l’énergie, alors on a passé un moment ensemble.
Frederic Gabriel
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